L'EUROPE EST MAL PARTIE

L'Europe a été créée sur un malentendu. Les promoteurs de l'Europe voulait une Europe plus sociale que ce qu'elle est devenue. Peu à peu les européens se sont rendu compte que ce qu'on leur servait n'était pas ce qui était au menu.

En France, une bonne partie de la société a voté contre le traité de Maastricht ; celui-ci a été approuvé à une courte majorité. Puis quelques années plus tard, le traité constitutionnel a été rejeté par le peuple ! Un petit tour de passe-passe et le congrès vote ce texte contre l'avis du peuple. Le peuple a laissé passé... pas de révolte ! Cette fois-ci !

Les tenants de cette Europe capitaliste (appelons un chat, un chat) ont crié de manière tout à fait démagogique à l'anti-européisme de ceux qui n'auraient rien compris. Comment s'appelle un régime qui pense que le peuple se trompe et qui décide à sa place ? Or la plupart des gens qui ont voté contre ont voté contre le projet de constitution pas contre l'Europe. La question n'était pas « Êtes-vous pour l'Europe ? » mais bien « Êtes-vous pour le traité constitutionnel présenté ? ». Bien sûr les manants n'auraient pas compris la question alors que ce sont les dirigeants qui créent les « embrouilles » !

Dans le reste de l'Europe, on rencontre de plus en plus d'opposition à cette Europe. Mais comment le faire comprendre à nos dirigeants qui n'écoutent pas les peuples ? Les moyens sont divers et variés : manifestations d'ampleur, vote pour les extrêmes, replis identitaire, votes farfelus, etc ….

 Alors les peuples vont se révolter !

 L'Europe a besoin de projets, de rêves, d'utopies pas de crise. Or la politique menée par l'Europe a été de toujours favoriser les plus riches. Des fois que les richesses débordent un peu sur les pauvres (la théorie du ruissellement) ! Malheureusement, les griffes des riches retiennent presque tout et de plus en plus. Surtout que la croissance est très limitée voire nulle. Mener une politique de rigueur est une aberration économique par les temps qui courent. Nous sommes dans une crise (un changement) qui demande de se tourner vers de nouvelles orientations et d'abandonner les « vieux trucs » du 20 éme siècle. Il faut investir pour l'avenir et non réduire la voilure !

Investir les champs nouveaux du développement durable (j'utilise encore ce terme ...parce qu'il ne faut pas le laisser aux mous et qu'il est précis n'en déplaise aux extrémistes de l'écologie).

Un exemple pour bien comprendre l'Europe.
Les ventes de Ferrari ont augmenté de plus de 10 % en 2012 et les ventes de Lamborghini de 30 % pour la troisième année consécutive …. Voila de la croissance ! Alors que dépenser de l'argent pour rouler dans de tels monstres est une aberration économique et bien sûre écologique. Qui arrêtera ça ?